Exposition aux particules fines (i52)

En 2022, la concentration moyenne de particules fines (PM2,5) pondérée par la population en Belgique était de 9,6 microgrammes par mètre cube. Pour atteindre lʹobjectif de développement durable dʹici 2030, ce chiffre doit être ramené à 5 microgrammes par mètre cube. En prolongeant la tendance observée depuis 2000, cet objectif ne sera pas atteint (données disponibles en novembre 2023). Lʹexposition aux particules fines évolue donc de façon défavorable.

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Exposition aux particules fines - Belgique - évaluation de la tendance

microgrammes PM2,5 par mètre cube, moyenne pondérée par la population

 20002005201020152020202220252030
observations--19.817.012.49.09.6----
tendance et extrapolation (novembre 2023)--21.316.913.110.29.38.37.3
objectif 20305.05.05.05.05.05.05.05.0

CELINE (2023), communication directe (09/10/2023).

Exposition aux particules fines - Belgique et comparaison internationale

microgrammes PM2,5 par mètre cube, moyenne pondérée par la population

 200520102015201920202020//20052020//2015
Belgique18.418.913.111.09.4-4.4-6.4
UE2719.717.314.811.911.2-3.7-5.4
//: Taux de croissance moyens

Agence européenne de l'environnement (2023), Air Quality Health Risk Assessments (Countries), https://discomap.eea.europa.eu/App/AQViewer/index.html?fqn=Airquality_Dissem.hra.countries_sel&EUCountries=Yes&ScenarioDescription=WHO_2021_AQG_Scen_Base&AirPollutant=PM2.5&UrbanisationDegree=All%20Areas%20(incl.unclassified)&Year=2020 (consulté le 28/09/2023).

Exposition aux particules fines selon la Région - Belgique

microgrammes PM2,5 par mètre cube, moyenne pondérée par la population

 2005201020152017202020222022//20052022//2017
Région de Bruxelles-Capitale20.119.314.113.19.410.3-3.9-4.8
Région flamande21.218.513.413.110.411.0-3.8-3.4
Région wallonne17.213.510.19.46.26.9-5.2-5.9
//: Taux de croissance moyens

CELINE (2023), communication directe (09/10/2023).

Définition: l’exposition aux particules fines (PM2,5) concerne les concentrations de particules de diamètre inférieur à 2,5µm, exprimées en microgrammes par mètre cube d’air (µg/m³). Ces particules sont principalement issues de processus de combustion (chauffage des bâtiments, moteurs …) et de certaines activités industrielles et agricoles. En raison de la plus forte concentration d’activités de ce type dans les zones urbaines, les concentrations y sont mesurées en plus grand nombre, mais des mesures sont également réalisées dans les zones rurales. Pour calculer cet indicateur, les concentrations mesurées sont pondérées en fonction de la population. Les données belges (y compris régionales) sont rassemblées par la Cellule interrégionale de l’environnement (www.irceline.be) qui effectue une pondération des observations des stations de mesure. Pour les pays de l’UE, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) rassemble ces données et utilise ses propres pondérations, légèrement différentes de celles utilisées par la Cellule interrégionale de l’environnement.

Objectif: l’exposition aux particules fines ne peut dépasser un niveau maximum de 5 μg/m³ (concentration moyenne annuelle).

Les objectifs de développement durable ou SDG adoptés par l'ONU en 2015 comprennent le sous-objectif 11.6: "D’ici à 2030, réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, y compris en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment municipale, des déchets".

La Vision stratégique fédérale à long terme de développement durable inclut l’objectif 35: "Les émissions de polluants, tels que (…) particules fines, (…) seront considérablement réduites et la pollution de l'air (intérieur et extérieur), de l'eau et des sols n'aura plus d'incidence significative, directe ou indirecte, ni sur la santé ni sur l'environnement" (Moniteur belge, 08/10/2013).

Finalement, l’organisation mondiale de la santé (OMS), propose dans ses recommandations (WHO global air quality guideline) de 2021, un niveau maximum de 5μg/m³ pour les concentrations moyennes annuelles de PM2,5.

Évolution: les concentrations de PM2,5 moyennées sur toutes les stations belges ont régulièrement diminué d’environ 20µg/m³ en 2005 pour atteindre 9,6 µg/m³ en 2022.

Comparaison internationale: entre 2005 et 2020, les concentrations moyennes observées en Belgique (9,4 µg/m³ en 2020 selon l’AEE) sont à des niveaux comparables à ceux de l’UE27 (11,2 µg/m³). Lorsque les États membres sont répartis en trois groupes, la Belgique fait partie du groupe qui a des performances moyennes et fait mieux que la moyenne européenne en 2020. Cette année-là, la Finlande était à la première place avec 4,4 µg/m³ et la Bulgarie à la dernière avec 17,0 µg/m³.

Ventilation selon la Région: la moyenne annuelle des concentrations de PM2.5 mesurées par les stations en 2022 s’élevait à 10,3 µg/m³ à Bruxelles, à 11,0 µg/m³ en Flandre et 6,9 µg/m³ en Wallonie. Pour la Belgique, ce chiffre est de 9,6 µg/m³.

Indicateur ONU: l’indicateur choisi correspond à 11.6.2 - Niveau moyen annuel de particules fines (PM2,5 et PM10, par exemple) dans les villes, pondéré en fonction du nombre d’habitants.

Sources

  • Générales

    • SDG, objectifs de développement durable (Sustainable Development Goals): Nations Unies (2015), Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 25 septembre 2015, document A/RES/70/1.

    • Indicateurs: Nations Unies (2017), Travaux de la Commission de statistique sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 6 juillet 2017, document A/RES/71/313.

    • UN Sustainable Development: https://sdgs.un.org/ (consulté le 18/01/2023).

    • UN Sustainable Development Goal indicators website: https://unstats.un.org/sdgs/ (consulté le 18/01/2023).
  • Spécifiques